Tende, Alpes maritimes, 06 pour les intimes, est une petite ville, endormie, qui connaît de(ux) petits sursauts saisonniers, en été et en hiver, quand quelques touristes viennent randonner, utiliser la via ferrata locale, ou skier dans la station de ski la plus à proximité.
Tende, Tenda, sur la route d’Italie, sur la route du Piémont (au pied de la montagne), a été Italienne jusqu’en 1947…Ce fait a son importance.
Tende a eu jusqu’à 3 000 habitants, aujourd’hui, elle en connaît environ 1 000. Tende, son musée, sa mairie, ses églises, son château (en ruine avancée) et son cimetière.
Bref, Tende.
Tenda a sa signature de street arteur locale, que l’on dénommera Zé.
Zé, rue de France. Autrement dit, la rue principale.
Zé sur le SPAR , LA supérette de Tende, ouverte 7/7
Zé sur l’épicerie BIO. Il y a du BIO même à Tende.
Zé sur la poubelle à caca (de chien).
Ils ont en général, toujours beaucoup d’humour, les street arteurs….
Tende a ses graffiteurs, imberbent et pré pubère et pourtant sans age, Delfine, Gordo, Renaud et les autres :
Les tendasques (nom des habitants de Tende) utilisent aussi la rue pour exprimer des opinions politiques, très contrastées :
Les nissa rebela, généralement considerés comme d’extrême droite.
voici leur logo, très graphique, ma foi.
extrait wikipedia : merci wiki.
Nissa Rebela est un mouvement politique identitaire présent à Nice et dans le Pays niçois1 depuis 20052. Issu du Bloc identitaire2, il est généralement considéré comme un mouvement d’extrême droite. Il est dirigé par Philippe Vardon, l’ancien porte-parole des Jeunesses identitaires, et compterait environ 600 adhérents3.
Il milite pour l’arrêt total de l’immigration extra-européenne, la promotion et la défense de l’identité niçoise, l’apprentissage de la langue niçoise, en particulier dans les écoles4, avec la création de postes d’enseignants de niçois5. Il est opposé à toute construction de mosquée sur le territoire niçois et souhaite l’organisation d’un référendum local sur ce sujet6.
Concernant la question du régionalisme, Nissa Rebela n’est pas indépendantiste, mais milite pour une certaine autonomie du Pays niçois1. Il désapprouve notamment « le centralisme républicain et la mainmise de Marseille, Paris et Bruxelles sur la vie des Nissarts1 ».
Les alternatifs, rouge et vert à la fois. C’est à dire communistes et écologistes, sans oublier féministes, solidaires et autogestionnaires. Tout un programme.
Voici l’autocollant téléchargé sur leur site, pour qu’on voit bien leur combat contre le gaz de schiste. Ils ont raison de se battre contre, c’est beaucoup de pollution pour récupérer peu d’énergie. Autant se tourner dès à présent, bien que cela soit déjà très tard, vers le renouvelable…Pourquoi est-ce encore en débat?
voici d’autres représentations
RECAPITALISEZ-MOI
non.
En visitant le site des alternatifs, j’ai bien aimé l’autocollant suivant, à la façon de « radio paris vous ment… » durant la 2ème G.M :
Je vous ai déjà dit que Tende a été une ville italienne jusqu’en 1947, qu’en est-il du sentiment des tendasques ? J’ose exprimer une supposition, à travers les phrases italiennes qui ornent encore quelques murs. La supposition d’une grande nostalgie, ou la résistance passive d’une ville (d’habitants) à qui on a pas demandé son avis?
Ce n’est pas du street art, mais cela en a la beauté, dans le sens ou l’effacement guette, l’éphémère en est l’apanage.
Un numero de rue, un numéro de l’ancienne numérotation, qui ne veux pas disparaitre…se faire oublier.
Pour finir, une plaque de rue, détournée :