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FICHE DE LECTURE : LE CHAT NOIR

Auteur : Edgar Allan Poe

Date de parution : 1843

Genre : fantastique

Langue originale : anglaise

Bio auteur 

Edgar Poe naît le 18 janvier 1809 à Boston. Sa mère Elizabeth Arnold est comédienne ainsi que son père David Poe jr. Edgar a 1 frère et 1 sœur, William et Rosalie. William mourra à 24 ans de la tuberculose, et Rosalie, sa sœur aura une méningite et finira arriérée mentale. Son père sera emporté lui aussi de la tuberculose en 1810 et sa mère en 1811 suite à une pneumonie. Edgar est donc orphelin à 2 ans.

Edgar Poe va donc à l’orphelinat et il est recueilli par  un riche couple négociants en tabac, les Allan. Il sera baptisé le 7 janvier 1812 sous le nom d’Edgar Allan Poe. Il vit une enfance paisible d’aristocrate à Richmond. Il commence sa scolarité à 5 ans.

Les relations avec ses parents se corsent durant son adolescence et il quitte le foyer familial en 1827 à 18 ans pour s’engager dans l’armée, Sa mère adoptive  Frances Keeling Allan meurt en 1829. Il commence sa carrière littéraire en 1831 avec des débuts plutôt difficile, sa carrière décolle vraiment en  1835 en devenant directeur de la section littéraire du Southern Literary Messenger.                                            Il se marie en 1836 avec Virginia.

En 1842 sa femme est victime d’une hémorragie à la gorge, Edgar publie le chat noir en 1843. Dans lequel il dénonce l’alcoolisme. Sa femme meurt de la tuberculose à 24 ans. Poe sombre alors dans l’alcoolisme tout comme son frère et avant lui, son père. Il sera retrouvé mort en 1849 dans d’étranges circonstances.

Analyse de couverture :

L’image est un dessin colorisé, peut-être à l’ordinateur.

Les couleurs sont en majorité chaudes : rouge, beige, marron pour le fond et l’homme. Et plutôt froide pour le chat : noir et gris cerné de violet.

La couverture montre au premier plan les jambes d’un homme avec un chat au milieu, l’homme à l’air de vaciller peut être à cause de l’alcool ou par la présence du chat qui est cerné de violet et semble maléfique. Les couleurs sont chaudes, surement pour mettre en valeur le chat qui est noir.

 INTRIGUE

Cadre de l’histoire : L’histoire se déroule probablement en Angleterre au 19éme siècle.

Les personnages :

Le narrateur : c’est un homme  marié, normalement gentil ayant une passion pour les animaux.

La femme : Elle aime aussi les animaux et elle est quelque peu superstitieuse.

Les chats : Ils sont au cœur de l’intrigue du livre c’est  peut être à cause d’eux que le  narrateur devient fou.

Evénement essentiel : L’événement essentiel de ce texte est la pendaison du chat qui contribue en majeure partie aux différents problèmes du narrateur.

Résumé :

Le narrateur est un homme gentil et aimable avec une grande passion pour les animaux, Il est  marié avec une femme qui adore aussi les animaux. L’animal préféré de l’homme était alors son chat qui, selon lui, était noir, beau et fort. Il l’avait appelé le chat Pluton et l’animal le suivait partout  où  il allait. Peu à peu l’homme devient irritable, il devient alcoolique et maltraite ses animaux sauf le chat qui le suit toujours  même si lui aussi commence à le fuir. Un soir alors qu’il rentre encore du bar. Il attrape le chat violemment, celui-ci prends peur et le blesse. Fou de rage l’homme prend son canif et éborgne le chat. Les jours passaient et le chat cicatrisait. Mais un matin, le chat se fit pendre par l’homme. Le soir même, sa maison prend feu. Il réussit à s’en sortir de justesse. Il est alors ruiné et à la rue avec sa femme. Il réussi après à retrouver un nouveau logement moins beau que l’ancien mais bien quand même. L’homme continue de boire et se met en tête de retrouver un chat pour lui, il en retrouve un. Identique à Pluton mis à part une marque blanche sur l’œil et une autour du cou. Un autre soir il essaye de tuer le chat avec une hache, sa femme s’interpose et il envoie le coup, sa hache lui transperce le crâne. L’homme se rend alors compte de ce qu’il a fait et commence à être pris de panique. Il réfléchit alors à comment dissimuler le corps inerte de sa femme. Et il aboutit finalement à dissimuler le corps de sa femme dans un mur de la cave. Après l’avoir fait. Il reprend le cours de sa vie quelques temps. Car des policiers arrivent peu de temps après pour inspecter sa demeure, au départ  ils ne trouvent rien mais l’homme  commence à taper avec une canne à l’endroit précis ou il a dissimulé sa femme quand un cri assourdissant se fait entendre venant tout droit du mur. Un cri effroyable. Bientôt les policiers cassent le mur et ils découvrent  le corps froid de la femme avec sur sa tête le chat. Qui était à l’origine de ce cri épouvantable.

 

Résumé très personnel :

Après lecture de ce livre

Avant d’aller dormir, rien de mieux que de lire un conte, diront certaines personnes. Oui et bien si vous lisez un conte, ne lisez pas ceux d’Edgar Allan Poe,car ça vous donnerai envie de vomir et, comme tout le monde le sait,l’odeur du vomi a un effet insomniaque. Bon… Alors la question c’est, pourquoi il donne envie de vomir ? Et bien figurez-vous que c’est total gore ce truc O_O.  (Smiley étonné)

C’est l’histoire d’un type, plutôt riche et  moche qui (étrangement) est marié. Il mène sa vie paisible de mec moche et riche avec sa femme et ses animaux. Un jour il tombe sur un chat, vous connaissez ces gros chats noir au poil ébouriffé et impeignable ? Oui et bien ce chat il ressemblait à ça. Bref…. Il l’adopte et le garde chez lui,dans les jours qui suivent (et les semaines bien entendu) notre homme (toujours riche et moche) devient méchant,de jour en jour il fait des trucs de plus  violents et idiots. Son gros chat noir s’en rend compte et le griffe. Le mec (riche, moche et fou désormais) pète un câble et lui fait gicler un œil hors de son orbite (Qu’il est aimable…). Quelques jours plus tard il décide de le pendre (car le chat n’est pas encore mort !) ce qu’il fait. (il n’est pas du genre à renoncer le bougre !). Puis étonnement, sa maison  brûle, et il devient un pauvre SDF fauché, moche et toujours fou. Ensuite (je ne sais pas comment il fait) il vit dans une nouvelle maison ou il y a habite, sa femme qui est resté avec lui (Elle est aveugle ou quoi ?) retrouve un chat qui ressemble à l’autre sauf qu’il a une marque blanche autour du cou (ceux qui n’ont pas compris…. DEHORS !!!!). Et là l’autre psychopathe il se jette sur lui pour lui « cutting his head » avec une hache, mais sa femme s’interpose et l’empêche de tuer le chat (elle doit avoir une araignée au plafond celle-là) et d’un coup son mari lui enfonce la hache dans le crâne….  Après cette « mésaventure » il réfléchit… A comment  cacher le corps pardi ! Il songe au début à la couper en petits morceaux et à l’amener en forêt,il pense ensuite à jeter le corps dans un puits mais aussi à livrer le colis à un habitant lambda par la poste. Il finit par avoir une idée idiote et architecturalement inacceptable,il va faire un trou dans le mur,mettre le macchabée qui lui sert de femme à l’intérieur et cimenter le trou pour que personne ne trouve rien. Ce qu’il fit. 4 jours après le décès incongru de sa femme,une troupe de poulet (policiers) débarque chez lui et cherche une trace du cadavre puant en décomposition. Ils fouillent…. Fouillent… Et refouillent. Après être sûr de n’avoir rien trouvé (Ils savent vraiment pas chercher…) Ils s’en vont, mais notre homme meurtrier,pauvre,fou et toujours moche (la liste deviens longue, non ?) Les interpelle, il dit précisément « GENTLEMEN, JE SUIS ENCHANTE D’AVOIR APAISE VOS SOUPÇONS. JE VOUS SOUHAITE A TOUS UNE BONNE SANTE ET UN PEU PLUS DE COURTOISIE. SOIT DIT EN PASSANT,GENTLEMEN,VOILA. VOILA UNE MAISON SINGULIÈREMENT BIEN BÂTIE. » Et après ce dingue recommence à les interpeller « LES MURS,EST-CE QUE VUS PARTEZ GENTLEMEN ? CES MURS SONT SOLIDEMENT BIEN MAÇONNÉS. » Non mais il est taré lui !Il a « si bien » caché sa femme et maintenant il donne un indice ?  Je vais rajouter débile sur la liste. Puis comme-ci de rien n’était il tape sur le mur bêtement avec une canne en bois de chêne fabriqué en l’an 1870 qui…. Bon en gros, il tape sur les murs et puis du mur s’échappe un cri strident capable de vous écorcher les tympans de telle sorte que vous n’entendez plus rien du tout. Les « gentlemens » se mettent alors au boulot et ouvre le mur de leur mains sales et pleines de sueur, et devinez ce qu’il trouve ????

*Bruit de buzzer*

  -Candidat 1 : Je sais ! Ils ont trouvé…. Philippe Poutou !

 -Arbitre : Non ce n’est pas ça !

-Candidat 2 : Attendez moi je sais ! Dans le mur il y a…. Des pierres !

-Arbitre : Mais non ! Qui a la bonne réponse ?

-Helmut Tharde : C’est super simple voyons dans le mur il y a la femme du dingue et…. Euh… Ben…. Je sais il y a Eva joly !

-Arbitre : Oui il y a la femme du dingue mais avec la femme du dingue il n’y a pas Eva Joly !

-Jo Watstonga: Il y a un chat dedans ! Je le jure sur mes kinder bueno !!!

-Arbitre : Bravo !!! Il y a la femme du dingue et le chat !

Et bien oui dans le mur il retrouve la femme de notre homme psychopate,laid,pauvre,débile et meurtrier et le chat.

Et c’est comme cela que se termine ce conte fort fort sanguin.

J’en profite pour dire que c’est Charles Baudelaire en persooone qui l’a traduit

Kicko

QUELQUES INFOS SUR CETTE ADAPTATION ILLUSTREE DE 4 CONTES D’EDGAR ALLAN POE

Flammarion, illustrations de Gris Grimly, 145 pp., 15 € (à partir de 12 ans).

Un album à trois voix, celle d’Edgar Allan Poe d’abord, de Charles Baudelaire ensuite, dans sa traduction originale et celle, enfin, d’un illustrateur angelin de 31 ans, Gris Grimly. Les trois sont en harmonie.
Qu’un jeune artiste, aussi fou soit-il (madcreator.com est son site) entre ainsi en résonance avec un maître du frisson de deux siècles son aîné est une bonne nouvelle pour le jeune lectorat de ce dernier. Les nouvelles recrues pourraient se trouver parmi les mordus des «Chair de poule», des Orphelins Baudelaire de Lemony Snicket, et pourquoi pas de Harry Potter, mais aussi les adeptes de Tim Burton ou de rockers blêmes à la Marilyn Manson.
Les images grinçantes, drôles et gothiques à la fois, qui entourent le texte, s’y imbriquent, le divisent en vignettes façon BD, et médaillon art nouveau, ou occupent une pleine page comme dans un livre d’images (hantées), s’adaptent en effet merveilleusement aux quatre histoires choisies.
Une mention spéciale au chat, Pluton (Chat noir), boule de poils électrifiée à qui le narrateur, pris de folie, a fait «sauter un de ses yeux de son orbite». Le regard halluciné de la bête n’atténue pas l’effroi mais permet de comprendre que tout n’est pas gagné pour le cruel charcuteur à qui est apparu «l’esprit de perversité» .
Corinne Julve